6
RÈGLEMENTATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Le Groupe d’Actions Financières (GAFI-FATF) a publié son rapport d’activité en juillet et fournit quelques éléments de contexte sur son travail en matière de monnaies virtueles / crypto-actifs. Le GAFI a en effet commencé à évaluer s’il devait mettre à jour ces recommandations en matière de lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme pour prendre en compte les innovations apportées par les crypto-actifs. L’organisation s’attache en particulier à clarifier d’éventuels besoins en matière de diligence raisonnable et de transferts de fonds.
Pendant ce temps, c’est l’Autorité bancaire européenne (EBA) qui a publié deux rapports thématiques sur les FinTechs. Le premier rapport concerne l’impact des FinTech sur le business model des institutions de crédit. Il s’attache à créer une typologie des différents acteurs du marché (pro-actif, réactif, passif en termes d’adoption des innovations) et les risques associés à ceux-ci. Par ailleurs, le rapport identifie 5 facteurs qui pourraient affecter considérablement le business model des entreprises en place : les stratégies de digitalisation et d’innovation, les difficultés causées par les systèmes informatiques legacy, la capacité opérationnelle à conduire les changements, la guerre des talents ainsi qu’un environnement plus concurrentiel. Le second rapport s’intéresse aux risques prudentiels et aux opportunités dues à l’émergence des FinTech et détaille 7 cas d’études, couvrant la biométrie, l’utilisation des robo-conseillers pour les activités de conseil ou encore l’utilisation de la blockchain dans le cadre des contrats dits intelligents.
Pendant ce temps, c’est l’Autorité bancaire européenne (EBA) qui a publié deux rapports thématiques sur les FinTechs. Le premier rapport concerne l’impact des FinTech sur le business model des institutions de crédit. Il s’attache à créer une typologie des différents acteurs du marché (pro-actif, réactif, passif en termes d’adoption des innovations) et les risques associés à ceux-ci. Par ailleurs, le rapport identifie 5 facteurs qui pourraient affecter considérablement le business model des entreprises en place : les stratégies de digitalisation et d’innovation, les difficultés causées par les systèmes informatiques legacy, la capacité opérationnelle à conduire les changements, la guerre des talents ainsi qu’un environnement plus concurrentiel. Le second rapport s’intéresse aux risques prudentiels et aux opportunités dues à l’émergence des FinTech et détaille 7 cas d’études, couvrant la biométrie, l’utilisation des robo-conseillers pour les activités de conseil ou encore l’utilisation de la blockchain dans le cadre des contrats dits intelligents.
PROTECTION DES DONNÉES
Alors que nombre d’entreprises sont encore aux prises avec le Règlement général sur la protection des données, le sujet continue de connaitre de nombreux développements. Il y a bien entendu la loi dite CNIL 3 en France mais de nombreuses innovations en la matière pourrait bien venir des Etats-Unis. En Californie, la législature a en effet adopté le California Consumer Privacy Act de 2018 qui a été promulgué le 28 juin dernier. Et si de nombreux aspects rappellent bien entendu directement le RGPD, force est de constater que la loi californienne contient des dispositions supplémentaires comme par exemple l’obligation pour les entreprises vendant des informations personnelles de créer des sites Web labellisés « Do Not Sell My Information ». L’initiative pourrait bien nourrir une seconde version du RGPD.
ENJEUX